Dans le cadre du cours sur l'approche culturelle en enseignement, nous avons eu l'immense joie d'aller visiter les quartiers disparus de Montréal. Effectivement, nous avons découvert qu'il existait plusieurs quartiers qui ont disparus pratiquement autour des mêmes années sur l'ile de Montréal, avant l'exposition de 1969. 

 

Cette sortie nous demandait énormément d'imagination, car certain d'entre nous allaient visiter un quartier dont il ne restait plus aucune trace. J'ai eu l'occasion d'aller visiter le Goose Village (Village-aux-oies, aussi connu sous le nom de Victoriatown). Anciennement situé près d'où se dresse maintenant le pont Victoria, ce quartier était autrefois résidentiel, habité par des anglophones de classe sociale et économique faible.

 

Pour faire la visite du sud-ouest, nous étions accomapgnés d'un historien qui se spécialise sur l'histoire de ce quartier disparu, ainsi que des balados-diffuseurs d'une durée d'une heure et quart offerts gratuitement en ligne par le Centre d'histoire de Montréal.  Pendant cette balade, nous avons entendu plusieurs personnes témoigner de leur expérience d'expropriation, le déménagement dans les nouveaux quartiers (la plupart sont déménagés plus loin vers l'ouest de la ville) ainsi que des conditions insalubres dans lesquelles ils vivaient. À chaque histoire était associé un bout du parcours, que ce soit un nouvel immeuble, une rue ou un édifice important. On y retrouvait plusieurs informations similiaire lors de l'exposition sur les quartiers disparus qui a eu lieu au CHM en 2012-2013


Activité culturelle

 

Pendant notre visite, nous n'avons pas simplement marché et regardé les alentours en écoutant le balado-diffuseur. Nous avions comme mission de photographier tous les éléments de notre entourage qui nous facinaient, ceux qui nous semblaient différents, inédits, étranges, hors de leur place. Nous en avons donc profité pour être observateur de notre ville, que nous croyions connaître si bien. J'ai adoré me sentir comme une touriste dans ma propre ville, et ça m'a fait réfléchir au fait qu'il y a beaucoup d'évènements et d'endroits à Montréal que je ne connais pas encore ou qui ne me sont pas familiers.

 

Comme réinvestissement auprès des élèves, je trouve qu'il serait très intéressant d'aller faire une marche dans le quartier aux alentours de l'école et d'en profiter pour photographier notre quartier sous un nouvel angle. L'activité de photographie permetterait ensuite d'avoir des discussions sur les changements qu'il y a eu lieu dans le quartier depuis différentes années, advenant qu'on puisse les comparer avec des photos d'archives trouvées en ligne ou dans les vieilles photos des familles. 

 

Aussi, il serait possible d'utiliser ces photos afin de partir des situations d'écriture. Effectivement, en partant des images prises par les élèves, ils peuvent raconter un journal fictif de ce qui se passe dans le quartier, ou nous pourrions l'utiliser pour créer une édition d'un journal de l'école, où nous raconterions de fausses nouvelles.